Retombée inattendue : une éolienne pour transmettre les ondes.

Les éoliennes vont s'avérer encore plus utiles que prévu au départ. En effet, grâce à elles le problème de la téléphonie mobile est en passe d'être résolu d'ici la fin de l'année sur une partie du secteur de Fruges. Selon les critères définis une zone blanche est une zone qu'aucun des trois opérateurs ne parvient à couvrir. Elles sont au nombre de deux dans le canton : la vallée de la Créquoise et Ambricourt. La communauté de communes, sous l'impulsion du délégué Jean-Pierre Bruneteau, a pris les choses en main en relation avec la société Bouygues, désigné pour être opérateur de ces deux zones. Vendredi matin, une nouvelle réunion s'est déroulée avec cette fois-ci une de leurs filiales, la société Elan. Cette dernière a en charge l'implantation des pilonnes appelés à recevoir les émetteurs. Une étude récente a démontré la faisabilité du projet de pose d'antennes sur les éoliennes. La société Ostwind, représentée par son directeur de Fruges Jean-Marie Vanvooren, va donc maintenant étudier la question avec Enercon, le fabricant de générateurs, et les investisseurs qui ont racheté les machines. Il existe deux possibilités soit la pose d'une seule et unique antenne pour les trois opérateurs de téléphonie ou alors chacun la leur. L'Etat apporte 50% de l'investissement et le conseil général participe également au financement de l'opération. Ce nouveau procédé va singulièrement limiter les frais. De son côté le président Jean-Jacques Hilmoine a demandé une autre étude concernant la vallée de la Planquette, couverte par Bouygues. Ainsi que sur Ambricourt en ce qui concerne l'ADSL.