RIMBOVAL : entre craintes et espoirs


Après les inondations, les grêles, décidément rien ne sera épargné à la population de Rimboval et à la municipalité qui doit à chaque fois parer au plus pressé.

Cette année 2017 restera marquée par la journée du 6 juillet et un terrible orage de grêle détruisant tout sur son passage : maisons, bâtiments, cultures. Et la plaie est loin d’être refermée car des toitures attendent toujours des couvreurs, des dossiers d’indemnisation trainent en longueur. En accueillant ses invités ce dimanche pour la traditionnelle cérémonie des vœux, Nicolas Pichonnier, le premier magistrat de la commune, se voulait à la fois fataliste, mais aussi déterminé à ne pas se laisser abattre.

Contre les inondations, il a déjà entrepris des travaux rue de la Place et rue de Fruges pour un montant de 35 000€ et subventionnés à 70%. En ce début d’année l’éclairage public va être rénové  et renforcé en passant de 22 à 52 points lumineux basse consommation (leds) avec là aussi plus de 70% d’aide de la Communauté de communes (TEPCV) et de la Fédération de l’énergie (FDE).

Autre sujet brûlant à Rimboval avec la salle municipale, en fait l’ancienne école du village. Après bien des tergiversations, et d’autres priorités, elle va cette année être l’objet d’une cure de jouvence. Avec le sablage et le rejointement des façades, les emplacements des portes et fenêtres, du carrelage, du plafond et la rénovation de l’électricité et de l’isolation. Si les bénévoles seront amenés à mettre la main à la pâte, la facture se monte à 60 000€ avec, pour l’instant, 25 000€ de subvention.

Autre projet porté par le conseil municipal : la création d’un city stade. Grand sportif dans l’âme et ancienne gloire de l’AS Fruges, Nicolas Pichonnier, qui pratique également la course à pied,  croit aux vertus et aux valeurs du sport pour le développement personnel et  comme vecteur de la vie en société et d’intégration dans la collectivité. Outre le fait d’être éloigné des centres d’attractivité Rimboval voit sa population se stabiliser mais surtout rajeunir avec l’arrivée de nouveaux couples et de 6 naissances en 2017. Avec 36 enfants de moins de 12 ans ce city stade devrait connaitre un certain succès.

En ce qui concerne la fusion avec la Communauté de communes d’Hucqueliers, le maire y voit une bonne chose même si parfois : « il est difficile de trouver le juste milieu entre défense les intérêts de sa commune et de la jouer collectif avec les 49 communes ». Lors des dernières élections les habitants village se sont distingués en votant massivement. Ils se sont vus décerner la Marianne du civisme, remise ce dimanche par Jean-François Rapin, sénateur, et Daniel Fasquelle, député.

Enfin en compagnie de ses adjoints Julien Hertault et Corinne Lainé, il a remis un chèque de 500€ au nom du Comité des fêtes, à l’association les « Bobos à la ferme » qui accueille notamment des personnes  handicapées dans ses gîtes.