FRUGES : les employés communaux et inter-communaux sur le devant de la scène.

Les employés de la  communauté de communes et de la ville de Fruges s’apprêtent à passer de bonnes fêtes de fin d’année avec, notamment, le panier garni reçu mardi soir à l’Espace Sagot. Mais aussi avec la mutualisation des services, le renouveau de l’abattoir, la réforme scolaire, etc. ils ne risquent pas de se retrouver au chômage. En effet, loin de mettre la pédale douce à l’approche d’échéances, les élus du canton compte bien poursuivre sur leur lancé. Les deux services confondus, plus l’abattoir, représentent 146 employés contre 80 en 2002. Comme le préconisait fortement  la loi d’octobre 2010, la mutualisation des services et des personnels se met en place à Fruges. Avec un nouvel organigramme à sa tête. Laurent Muys est désormais le directeur général des services de la mairie et de la Communauté de communes (DGS) avec Michel Campion, le directeur adjoint. A l’origine cette loi incitait les collectivités à supprimer les emplois avec le non remplacement d’un agent sur deux, mais à Fruges cela ne risque pas d’arriver dans la mesure où de nouveaux services à la population vont bientôt voir le jour. A commencer lors de la prochaine rentrée scolaire, la mise en place des 4,5 jours de classe. Il faudra en effet mettre des moyens pour assurer le service  périscolaire. Les projets ne manquent pas non plus, avec le contrat local de santé, la fibre optique dans le cadre du SCOT de l’audomarois, l’aide aux personnes âgées dépendantes, etc. Et pour réaliser tous ces projets, Jean-Jacques Hilmoine table sur de nouvelles éoliennes d’ici 2 à 3 ans. Et cela sans prendre le moindre centime dans la poche des contribuables : le tout étant financer par la taxe professionnelle unifiée (TPU) et les revenus des éoliennes. Pour conclure le maître des lieux a rendu un hommage à Kevin Lamirand, le directeur de l’abattoir, ainsi qu’à Jacques Lebel. Après plus de 40 années de bons et loyaux services ce dernier s’apprête à prendre une retraite bien méritée. On aura sûrement l’occasion d’en reparler.