Accusés de dégradations des chemins communaux et ruraux : sus aux quads et autres engins motorisés.
Branle-bas de combat dimanche matin à Ruisseauville et Coupelle Neuve ou les élus ont fait la chasse aux quads. On se serait cru revenu au bon vieux temps du Far-West ce dimanche à Fruges où une "horde sauvage" de quads, quarante au total, en provenance des départements de la Seine Maritime et la Somme, a pris d'assaut le chef lieu de canton. Après avoir stationné leurs véhicules sur les places, les pilotes ont débarqué leurs engins pour se livrer à leur sport favori sur les magnifiques circuits de randonnées des villages environnants que la Communauté de communes entretient amoureusement dans le cadre de sa politique touristique. Seulement le sport mécanique et la randonnée, pédestre ou en VTT, ne font pas bon ménage. Et surtout les élus voient d'un très mauvais œil la venue, de plus en plus fréquentes avec le retour des beaux jours, de quads, mais aussi moto, 4X4, qui démolissent leurs chemins. Dimanche matin, les élus de Ruisseauville et Coupelle Neuve n'ont pas du tout apprécié cette intrusion sur leurs territoires. En effet il faut savoir que les chemins communaux et ruraux sont à la charge des communes qui ont obligation de les entretenir. Et pour ces dernières une bonne partie de leur budget est englouti dans cette charge. Les élus n'entendent donc plus voire leurs efforts réduits à néant, et les finances publiques dilapidées, pour satisfaire quelques citadins en mal de sensations fortes. Serge Pouthé et Jean-Claude Costenoble n'ont pu que constater les dégâts ce dimanche et ont signalé les faits à la gendarmerie de Fruges. Mais dans ce domaine les élus ne maitrisent pas encore tout à fait la législation et la Communauté de communes ne possède par la compétence. Mais il est fort à parier qu'ils vont se pencher sur les textes et sérieusement étudier la question. On peut s'attendre à une pluie d'arrêtés municipaux car il s'agit d'un problème récurrent qui touche de nombreuses communes. Arrêtés qu'il conviendra de faire respecter, mais là c'est une autre histoire. |