SA SECURITE :
Depuis de nombreuses années, la sécurité du site est pointée du doigt, au point qu'elle a mis un terme à l'organisation de spectacles avec acteurs. Si des travaux ont pu être entrepris ponctuellement par les acteurs publics et privés (bénévoles et salariés de l'Association du Château, Commune, Communauté de communes), solutionner la chute de pierres et le risque d'éboulements dépasse leurs moyens et les compétences locales. Pour autant, elle engage leur responsabilité : Sans projet global de sécurisation le site devra fermer ses portes au public.
SON AVENIR : Pour assurer l'avenir et la pérennité du site, il faut donc absolument conforter ses structures, et cristalliser les vestiges Cette réflexion n'est pas neuve, mais elle n'a jamais trouvé son aboutissement.
DES TENTATIVES AVORTEES :
La dernière étude globale de restauration et valorisation du site, menée par le cabinet Angez (architecte: Hugues Dewerdt) a coûté 36.000€, mais le Département et la DRAC ont pointé l'absence de prise en compte de la cristallisation des vestiges, laquelle ne figurait pas au cahier des charges Ce malentendu fit que rien n'en est sorti concrètement. Le projet de Maison du Patrimoine envisagée pour remplacer avantageusement le local actuel de l'accueil, connut le même sort: 5 cabinets d'architecte ont répondu à l'appel d'offre, le cabinet T'Kint a été retenu, mais aucune suite n'y a été donnée.
La création d'un réseau médiéval avec Azincourt (musée), Bours (donjon), Vieil-Hesdin (remparts), Bois-St-Jean (commanderie), Fressin (château), a commencé à être envisagée, il y a une dizaine d'années, comprenant une répartition des thématiques par sites, de façon à créer du lien et proposer des animations complémentaires (plutôt que chacun fasse son atelier blason ou calligraphie) L'office de Tourisme (avec Régis Tirlemont) avait alors missionné Victorien Leman (CDD de 6 mois à mi-temps) pour établir un PSC (Programme Scientifique et Culturel) sur les thèmes retenus au sein du réseau: la poliorcétique et la famille de Créquy Ce PSC est resté dans les cartons.
La réalisation d'une campagne archéologique menée en 2015 par Victorien Leman et 6 étudiants en archéologie médiévale, sous l'autorité du SRA (Service Régional d'Archéologie), a permis de livrer de nouvelles pistes de recherches sur le site. Ces premières conclusions ont été publiées et ont reçu les félicitations du CNRS. Victorien Leman a, par ailleurs, passé brillamment sa thèse. Mais la Communauté de communes n'a pas souhaité participer au financement de la 2e phase (2000€) sur les 3 prévues, l'année du symposium de la pierre Cette étude n'a donc pas été poursuivie Elle a cependant servi à la création des deux parcours sur tablette.
A ces difficultés, se sont ajoutés des changements de maitrise d'ouvrage du site (Commune, Communauté de communes), des fusions d'EPCI, des restructurations touristiques et administratives (budgets, salariat, zone de rayonnement)