Très connue dans le monde du cycliste, la dernière course d'Alfreda Avit.
C'est avec une profonde tristesse que nous apprenons le décès d'Alfreda Avit- Mouton, créquinoise d'adoption, survenu au Pays Basque le mardi 22 septembre, dans sa quatre vingt dixième année. Elle y avait rejoint sa fille Marie-Thérèse et son fils Jacques en avril 2006. La maison de retraite des Filles de la Croix, une institution religieuse, à Ustaritz (Pyrénées Atlantiques), l'a accueillie, malgré son handicap et son état physique du moment en déployant dévouement, patience et gentillesse à son égard. Depuis son arrivée, elle y avait retrouvé goût à la vie et y coulait une retraite paisible entourée de l'affection des siens. Alfreda Avit et son mari Louis, malgré leur handicap, étaient aussi connus que le loup blanc dans le monde du cycliste régional dans les années 70 à 90. Ils étaient partie prenante de l'organisation de toutes les courses, notamment au sein de l'Olympique Hesdin Marconne. Très sollicités, ils répondaient toujours présents car leur réputation de chasseurs de primes (pour les coureurs) et de lots, étaient connus et reconnus. Comme leur dévouement et leur amour de la petite reine et tous les coureurs, ne manquaient jamais de venir les saluer lors des épreuves. Louis aurait pu d'ailleurs devenir un grand champion, mais atteint de surdité, il avait du stopper sa carrière. Il avait cependant refilé le virus de la course à son épouse et à ses enfants. Après le décès du père en 1987, le fils Jean-Louis a essayé de maintenir la flamme en créant le prix cycliste Avit-Mouton, avant d'être ravi, à son tour, à l'affection des siens, en 2001. |