SENLIS : Du champ à glaines aux trinquettes, deux jours de chevauchées pour l’union équestre hesdinoise

 

Ils étaient vingt et cent… selon la chanson bien connue, non, ils n’étaient pas des milliers mais vingt cavaliers de l’union équestre hesdinoise à participer à deux journées de randonnées autour de Senlis.

Avec leur participation à la randonnée équestre organisée récemment dans le cadre du lancement de la saison touristique de la com. de com.de Fruges sur le thème de la Mongolie, la présidente. Dominique Van Niekerk et son comité avaient été séduits par la diversité des chemins de randonnée du Haut pays. De leur camp de base au lieu dit l’enclos du Rougeau chez Valérie et Colette, les cavaliers ont effectué quelque 24 kilomètres le samedi autour de Verchin, Lisbourg… avant une soirée conviviale autour du feu de camp et la nuit sous la tente. Leurs hôtes d’un week end n’ont pas manqué de leur faire partager à travers leurs récits de voyages leur passion pour ce fabuleux peuple mongol axé sur des traditions ancestrales autour d’une passion à la base : le cheval. De leurs différents voyages aux longs cours, Valérie et Colette ont tissé de véritables liens d’amitié avec ce peuple très méconnu du grand public et des destinations prisées des touristes, passion qu’elles font désormais partager aux amateurs d’exotisme par des nuitées dans une yourte installée sur leur propriété.

Le dimanche, sous un ciel toujours aussi clément faisant mentir toutes les prévisions, les cavaliers sont repartis à la découverte de coins et de panoramas inconnus aux noms évocateurs comme le champ à glaines, les trinquettes, le marché aux vaches, la carrière des bergers, qui témoignent d’un passé lointain mais encore palpable même si les éoliennes rappellent à quelle vitesse les années se sont égrenées.

Le dimanche midi, tout le monde s’est retrouvé à l’auberge de Matringhem avant de plier les paquetages et de rentrer la tête pleine de nouvelles anecdotes. Evidemment, dans ce groupe particulièrement solidaire, toutes les pensées sont allées vers Valérie, une des cavalières victime d’un mauvais coup de pied le samedi.