Ralliement

« Ralliement pour la vraie bonne cause, celle de la fraternité »
Nous sommes nés femme ou homme et c’est bien dans la mesure où le sexe de l’un vaut, en droits et en devoirs, celui de l’autre. Nous nous disons de droite, de gauche ou d’ailleurs, qu’importe pourvu que le positionnement politique soit emprunt d’une volonté de travail, d’honorabilité, de respect de l’autre et de bonheurs partagés. Et dans le cas d’aspiration commune, puisque l’occasion se présente, pourquoi, ne rallierions nous pas, nous aussi (si ce n’est déjà fait), ce camp de la bonne cause qui se veut être à l’écoute de tous d’une part et d’autre part redonner les valeurs qui manquent à nos institutions.
Formulons donc, dès maintenant, à Mme Ségolène ROYAL, nos désirs urgents d’avenir juste. Confions-lui notre mal de vivre actuel et nos espérances véritables. Déterminons les exigences de vie les plus pressantes à installer pour le commun des mortels. Convainquons là, plus qu’elle ne l’est encore, de peaufiner ses projets qui justifient à nos yeux (et eux seuls) la gouvernance d’un pays. Inscrivons dans les mémoires nos résolutions à rester juges et critiques des actes et des engagements. Accompagnons là dans l’ascension de la montagne France.
Oui, aidons, par nos analyses et par nos votes, à construire la France de l’avenir : Une France qui écoute et qui agit ; une France qui s’aime et qui aime ; une France respectueuse qui appartient à tous ses habitants, les plus modestes comme les plus orgueilleux.
Certes, pour réussir son « désir d’avenir », Ségolène a besoin de nous. Cela tombe à point, pour réussir notre « bonheur de vivre », nous avons besoin d’elle. Alors soyons vigilants et clairvoyants, son dernier voyage au Proche Orient montre, à lui seul, avec quelle sournoiserie et quel persiflage les embûches se présentent sur les chemins qui véhiculent l’estime et la gentillesse, le courage et l’élégance, l’intelligence et la fraternité…, la gloire d’un peuple !
Et merci aux chaînes télévisés du public d’être les dévoués facteurs de nos ambitions comme de nos récriminations, ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas.
Francis Alexandre (Décembre 2006)