A l'heure de la retraite : et Viva Espagna pour Paul et Thérèse.
Lui à la ville de Fruges, elle à la communauté de communes, Paul et Thérèse Bruchet, unanimement connus et appréciés, ont choisi de prendre, en même temps, leur retraite, en ce début d'année. Le pire est à venir prédisent cependant, certains de leurs collègues, mauvaises langues ! Ils sont venus, ils sont tous là : tous les collègues de Paul et Thérèse Bruchet n'auraient voulu pour rien au monde manquer cet évènement organisé à l'occasion du départ à la retraite de Paul et Thérèse Bruchet. Vendredi soir à l'Espace Sagot. Laurent Muys et Michel Campion, les deux directeurs généraux des services, ont accueilli à cette occasion Jean-Jacques Hilmoine, leur patron et Jean-Marie Lubret, conseiller général. Paul Bruchet a été toute sa vie un bâtisseur. Il a commencé sa longue carrière en juin 1965 comme maçon-carreleur en construisant l'abattoir de Fruges. C'est à cette époque qu'il a rencontré Thérèse. Il a connu plusieurs entreprises dans sa carrière avant d'être embauché à la ville de Fruges, en 1992, par Eugène Rolland et Daniel Barras, directeur des services de l'époque. Pendant ces 17 années passées au chef lieu de canton, il a formé de nombreux employés et Laurent Muys sait désormais : "que 2 tuyaux de 600 ne remplace pas un de mille". C'était un collègue qui aimait beaucoup taquiner, mais se montrer intransigeant dans son travail. Il a longtemps été "l'œil du chef" et certains directeurs d'entreprises, travaillant pour la ville, ne sont pas prêts d'oublier ses passages sur les chantiers. Il est vrai qu'avec l'expérience accumulée il ne fallait pas lui en raconter. Ni gaspiller, car il avait aussi l'art d'utiliser, à bon escient et par économie, tout ce que les autres jetaient. Quand à Thérèse, mère poule parmi les mères poule, comme assistante maternelle, avec une infinie patience et une infinie tendresse, elle a calmé et consolé des générations d'enfants. Et, la roue tournant, leurs enfants plus tard. Après des mois d'harcèlement, Thérèse a réussi à convaincre Paul de prendre l'avion pour des vacances en Espagne. Une première victoire qui en appelle d'autres ? |