Une page se tourne aux transports Merlier : Jules Warembourg rend le volant.

Ce 31 décembre 2008 restera à jamais gravé dans la mémoire de Jules Warembourg de Sains les Fressin, qui a fait valoir ses droits à la retraite. Il quitte les transports Merlier après 42 années de bons et loyaux services, selon la formule consacrée, au service de Monsieur Jacques (Merlier), le fondateur de la société, dont le nom et l'activité marqueront aussi le chef lieu de canton.
A sa sortie de lycée, CAP de mécanicien en poche, Jules Warembourg, à 17 ans, entre le 1er juillet 1966 à l'entreprise Merlier de Fruges. A 21 ans, l'âge légale à l'époque, Jacques Merlier lui fait passer alors ses permis de transport en commun et de poids lourds. Il entamera ainsi une nouvelle carrière de chauffeur, en conduisant des générations d'élèves, puis leurs enfants, avec la mise en place des transports scolaires. Jules Warembourg, gravira aussi un à un les échelons au sein de la société qui se développe en rachetant ses concurrents. En devenant chef d'atelier puis agent de maîtrise et en accueillant une nouvelle génération de chauffeurs et de mécaniciens dont Christophe Ramecourt est désormais le nouveau chef de trafic. Il était également l'homme de confiance de la maison de par ses grandes compétences, son sens de l'organisation, du contact et ses prises de responsabilité. Alors que l'heure de la retraite vient de sonner, Jules va disposer de beaucoup plus de temps libre maintenant, pour s'occuper de ses nombreuses passions dont le bricolage. Mais aussi comme conseiller municipal.
Les transports Merlier
Jacques Merlier a commencé son activité de transports en commun dans le petit village de Prédefin. A une prériode héroïque ou l'autocar était bien souvent le seul moyen de locomotion en milieu rural, pour se rendre au marché, au médecin, etc. En 1953, il rachète les transports Fauqueux et s'installe définitivement à Fruges. La société va alors se développer considérablement en rachetant encore au passage les transports Manier de Fruges, les cars Le Progrès de St Omer, pour compter à l'heure actuelle plus de 70 salariés. Entretemps, le fils Bruno Merlier a succédé à son père en 1984. Monsieur Jacques, comme l'appelaient ses chauffeurs était un homme qui imposait le respect, mais faisait preuve de beaucoup d'humanité et de tolérance. Il fut un temps question du départ du siège l'entreprise pour St Omer mais la famille est restée fidèle à ses racines frugeoises.