A Senlis il se passe toujours quelque chose lors de la cérémonie d'échange de voeux et le maire laisse planer le suspens. Malgré un bilan plus que satisfaisant, Jacques Caron, le maire de Senlis, hésite encore avant de se représenter au suffrage de ses électeurs. "L'usure du pouvoir et le pouvoir de l'usure" selon sa formule. Samedi après-midi à la salle municipale, en sa qualité de premier adjoint, Frédéric Bailly s'est plu à évoquer ces sept dernières années de mandature ponctuées de multiples fêtes et cérémonies. Mais aussi la tolérance et l'humanisme, avec le souci du bien-être des habitants. Grâce à un Comité des fêtes dynamique, le village connaît tout au long de l'année une belle animation. En outre tous les travaux prévus et entrepris sont achevés sur les bâtiments communaux (salle municipale et logement), mais aussi sur l'église et enfin avec l'éclairage public étendu à tout le village. "Et payés" a rajouté Jacques Caron. Avec une gestion rigoureuse la situation financière est saine selon le maire et "l'humble travail de fourmi déployé, comme beaucoup de maires s en milieu rural, a permis d'améliorer la vie des habitants et d'assurer la survie, mais aussi l'avenir du village". Cela fait 2O ans qu'il assume cette fonction après avoir succédé en 1988 à Eugène Delarue. Il a eut la chance de travailler avec des gens compétents qui n'ont pas galvaudé la confiance placée en eux par les électeurs en 2001. Mais une certaine lassitude semble s'être emparée de lui et à l'aube d'un nouveau mandat, il attend encore avant de prendre sa décision de les accompagner ou non.