Tempête dans le landerneau du football cantonal : chronique d'une mort programmée et d'une résurrection annoncée.
Crise du bénévolat et crise économique, tous les ingrédients étaient réunis pour que deux clubs de football du canton unissent leur destiné et fusionnent pour ne plus former qu'un. Chronique d'une mort programmée suivie d'une résurrection annoncée. Dans les années 90, les jeunes fressinois, lassés d'être baladés aux 4 coins du village pour pratiquer leur sport favori, ont voulu un terrain digne de ce nom. Alors adjoint au maire, Firmin Caron a pris son bâton de pèlerin pour convaincre ses collègues du conseil municipal et démontrer le bien-fondé de la création d'un club de football dans lequel il s'est ensuite complètement investi. Le terrain municipal porte d'ailleurs son nom depuis 2005. Dans un premier temps le Club omnisports fressinois (COF) a vu le jour, remplacé plus tard par l'Association sportive de la vallée de la Planquette après une première fusion, déjà, avec Cavron St Martin, en 2001. Après des années difficiles où faute d'expérience, dirigeants et joueurs ont beaucoup ramé, mais sans jamais perdre le moral, le club s'est petit à petit structuré. L'année 1991a vu l'engagement d'une équipe senior en championnat du District Côte d’ Opale. Puis, pour faire face à la progression régulière, la création de nouvelles formations dans toutes les catégories d'âge, en entente par la suite, avec le club voisin et ami de Créquy. En effet ce dernier était déja confronté aux mêmes problèmes d'effectif et pour conserver son statut et son rang. Cette entente a toujours fonctionné à la perfection et à la satisfaction générale avec comme seul intérêt : faire jouer le maximum de joueurs. Mais il semble désormais que la boucle soit bouclée et que les deux clubs soit toujours confronté aux mêmes problèmes. En outre ce système a montré ses limites. En effet, il coûte cher en licences,1 500 € pour Fressin cette saison, dont les joueurs doivent démissionner pour former une équipe complète dans un club, puis (re)démissionner pour revenir dans leur association d'origine. A Fressin, en début de saison, il y avait plus de quarante licenciés pour former les deux équipes seniors. Le championnat est loin d'être terminé mais déjà des problèmes insolubles se posent pour trouver onze titulaires chaque dimanche. Même problème pour Créquy qui heureusement peut compter sur les 18 ans cette année. Après mûres réflexions et de nombreuses discussions et réunions, les dirigeants fressinois et créquinois sont tombés d'accord pour fusionner. A quand une équipe intercommunale ? |