Une nouvelle vie pour les vestiges du Château.
A un tournant de son existence, l'Association du château a tenu son assemblée générale vendredi soir en présence d'une assistance confidentiel et l'absence, remarquée, d'un délégué de l'Office intercommunale du tourisme, désormais maitre d'ouvrage. Bien peu de monde, à l'Espace culturel, pour la première assemblée générale de l'Association du château, nouvelle mouture, depuis la passation de pouvoir avec la Communauté de communes et son office de tourisme, du 11 avril dernier. Avec une équipe resserrée et particulièrement motivée le nouveau président Alain Desmulier demeure confiant et a annoncé de bonnes nouvelles, en présence de Jean-Marie Lubret, conseiller général et Christian Duflos, premier magistrat de la commune. En effet, la fréquentation du site est en progression avec plus de 5 000 visiteurs, scolaires, groupes et particuliers compris. Gérées d'une main de fer par Jean-Michel Bailly les finances sont également saines. Mais certaines subventions sont arrivées à terme : Fonds de solidarité européens (FSE), Communauté de communes. Cependant tout n'a pas été rose la saison dernière. Le site a fait d'objet d'une visite-diagnostique du Service départemental de l'architecture et du patrimoine (SDAP) et de la Direction régionale (DRAC). Un état des lieux qui laissent entrevoir l'énorme la tâche qu'il reste à accomplir dans de nombreux domaines. Comme l'a expliqué Sylvia Sandoz, la directrice, l'activité de l'association ne s'est pas limitée aux visites mais également à des animations, des expositions avec des partenaires extérieurs. C'est dans cette voie justement que compte désormais travailler les responsables comme l'a évoqué Hubert Lefebvre, le vice-président. Une ouverture sur l'extérieur, mais aussi des nouveautés avec des stages de formation, de découverte et, dans un autre domaine, un dépôt de vélos, etc. Dans le cadre de la mise à disposition du site à l'Association du Château par la Communauté de communes, 50 000 euros vont être employés dans un premier temps à améliorer l'accueil du public et à sécuriser les lieux. Et 25 000 euros consacrés à la restauration des vestiges, avec peut-être des chantiers écoles. Cependant ces derniers travaux sont soumis à de nombreuses contraintes. De son côté le premier projet de l'Office du tourisme consiste à une Route de la pierre qui va emprunter la Vallée de la Planquette. Une montée en puissance du site donc, dans le cadre de la politique touristique intercommunale qui ne va sans poser de problèmes au niveau de la charge de travail. Si Désormais Jean-Marie Blouin, le jardinier, est employé par la Cocom, il ne reste plus qu'un seul poste, celui de Sylvia Sandoz, à la charge de l'association par ailleurs, pour mener à bien toutes ces activités. Alain Desmullier ne voit pas d'autres alternatives que de faire appel au bénévolat. Mais jusqu’à quand ? |