FRUGES : Le fruit de toute une année de travail : décollage réussie du ballon sonde atmosphérique.
Branle-bas de combat ce jeudi au Centre scolaire privé de Fruges où tous les élèves étaient réunis pour assister au décollage d’un ballon sonde. Le travail de toute une année réalisé par les élèves de troisième sous l’impulsion de leur professeur de technologie Bruno Brinkebier. Si la pression n’était pas aussi palpable qu’à Kourou, base de lancement des fusées Ariane, il régnait quand même une certaine tension sur le terrain à l’image de celle du directeur Reynald Marien. Enfin le fiasco de l’opération aurait anéanti bien des espoirs et surtout réduit à néant des semaines de travail donc. L’objectif de ce projet pédagogique est de découvrir l’atmosphère au travers de dispositifs créés et placés à l’intérieur d’une nacelle. Avec un capteur de pression pour mesurer justement la pression dans l’atmosphère, un thermomètre pour la température, un circuit flasher pour pouvoir distinguer la position du ballon dans les airs. Mais aussi un appareil photo numérique qui déclenchera toutes les quatre minutes et surtout un buzzer pour récupérer la nacelle à son atterrissage. Grâce à un émetteur KIWI placé dans la nacelle les élèves ont pu lire certaines données transmises au fur et à mesure de la montée du ballon par le biais d’un logiciel. La nacelle d’un poids de 2 kg a mis deux heures pour monter dans l’atmosphère, jusqu’à 35 km, et mettra une heure pour redescendre. Comme ils n’étaient pas surs de la récupérer, ils ont installée une seconde petite nacelle munie d’une caméra qui a filmé l’ascension et qui s’est décrochée avec succès au bout de 3 minutes. De belles photos aériennes de Fruges en perspective ! Le ballon gonflé à l’hélium et constitué d’une chaîne de vol avec une enveloppe, un réflecteur radar, d’un parachute pour ralentir sa chute, poussé par les vents dominants, a pris la direction sud – sud-ouest comme prévu, après l’autorisation délivré par l’Aviation civil, sous les applaudissements des élèves et des professeurs. Mathieu Vigouroux de l’association « Planète sciences » a supervisé l’opération qui s’est donc avéré un grand succès. Reste maintenant à récupérer la nacelle, baptisée Zeus, et exploiter toutes les données. L’aventure continue.