4 2 CREQUY : fermeture d'une classe : parents d'élèves et municipalité pas d'accord.
Le torchon brûle entre les parents d'élèves et la municipalité d'un côté et l'Inspection académique d'Arras de l'autre. L'objet du litige est la suppression d'un poste à l'école à la prochaine rentrée alors que le nombre d'élèves sera en augmentation. Actuellement l'école de Créquy se suffit à elle-même avec trois classes, une maternelle de 30 élèves et deux en primaire avec 22 élèves. Seulement à la rentrée 2005, profitant du départ à la retraite de la directrice, l'inspecteur envisage de supprimer un poste avec un retour à la classe unique à cinq niveaux. Et ce malgré des effectifs en hausse avec pour l'instant 25 ou 26 élèves de prévus. Et selon la municipalité de nombreux éléments donnent à penser que les chiffres seront revus encore à la hausse en 2006 (28 élèves) et 2008 (30 élèves). En effet, il y eu une dizaine de naissances en 2004. En outre de jeunes couples sont encore annoncés à la faveur de demande de permis de construire. Lors d'une visite chez l'Inspecteur d'Académie, Germain Dollé, le premier magistrat a également mis en avant les investissements consentis par sa municipalité ces dernières années au bloc scolaire : réfection de la toiture, isolation de toutes les classes, chauffage central, peinture extérieur, aménagement d'une salle pour els activités péri et extra scolaires, ouverture d'une bibliothèque municipale dans l'enceinte de l'école. Sans oublier les services de cantine et de garderie mis en place par la communauté de communes qui recueillent les suffrages des parents. Le risque d'une suppression de poste entraînerait à court terme le départ d'élèves car les parents ne veulent pas d'une classe unique. Ces derniers l'ont fait savoir vivement ce vendredi à la fin de la classe ou ils ont manifesté leur vif mécontentement en présence de Jean-Jacques Hilmoine, maire de Fruges, président de la communauté de communes et Jean-Marie Lubret, conseiller général. Le soir le conseil municipal s'est encore réuni pour voter à l'unanimité le gel des postes à l'école. Il demande également que soit réalisée une étude d'impact avec les élus, les parents d'élèves, la population concernant les aspects négatifs que peut entraîner une fermeture de classe en milieu rural (social, financier, etc).