FRUGES : le sport-santé : une réalité pour lutter contre certains fléaux de la vie moderne.
Le Comité départemental du sport en milieu milite depuis déjà un certain temps pour mobiliser ses associations adhérentes dans le « Sport Santé ». Vendredi soir au CIAS de Fruegs, le président Pascal Dubuisson a réuni les acteurs du canton pour une réunion d ‘information. Les associations du milieu rural sont déjà investies sur cette thématique en proposant des pratiques loisirs à destinations des populations rurales. Le CDSMR veut aller plus loin et faire de son réseau un espace accessible de bien-être et de santé. « C’est tout bonnement une mission de service public » selon Pascal Dubuisson qui entend se fait aider par la Fondation de France et les partenaires médico-socio des territoires de Fruges et Hucqueliers. En effet comme l’ont explique els deux éducateurs sportifs du Comité, Louis Henguelle et Benoît Routier le Sport contribue à l’équilibre et au bien-être de chacun même s’il n’est n’est en aucun cas un remède médical. Il permet une meilleure tolérance à l’effort, améliore les capacités respiratoires, aide à décompresser et à améliorer la concentration, facilite la socialisation. Si la compétition de haut niveau n’entre pas dans cette notion de sport-santé, la pratique sportive est de plus en plus proposée comme une alternative à certains traitements. Comme par exemple les initiatives du « Sport sur ordonnance » des communautés d’agglomérations de Boulogne sur mer et de Douai. Et il particulièrement adapté aux personnes sédentaires, aux personnes en situation d’obésité, aux jeunes mamans, aux séniors.
Le projet
Il s’agirait donc de développer des animations itinérantes à destination d’un public essentiellement féminin du milieu rural, sédentaire, en proposant une pratique sportive innovante à base d’activités gymniques et de plein air. Le projet s’attache également à établir un diagnostic de forme au préalable via le Diagnoform. Et répondre aux problématiques qui ne manqueront pas de se poser et concernant : la mobilité, les équipements sportifs, le coût, la communication.
En effet, comment coordonner l’initiative entre le CDSMR et ses associations réparties sur le territoire ? Comment éviter la concurrence des séances développées par le CDSMR et celles des associations locales ?
Le bénéficiaire doit-il être licencié ou non ? Si oui, à quel prix et dans quelle association ?
D’autres partenariats vont être recherchés auprès de la Région, de l’ARS, de la future Communauté de communes du Haut-Pays d’Artois…