FRUGES : Une fusion qui tourne court : les joueurs et dirigeants de Fruges disent non à la majorité.
Alors que les choses semblaient bien engagées et tous les clignotants étaient au vert lors d'une ultime réunion interne, les joueurs et dirigeants de l'Association sportive de Fruges (ASF) ont dit "non" à la fusion avec l'Union sportive Créquy-Planquette (USCP). Auparavant une certaine unanimité s'était faite, malgré évidemment quelques voix discordantes de par et d'autre qui n'avaient pas réussi à arrêter le processus. Lors d'une dernière réunion commune au club house du stade municipale de Créquy, le nom du futur club avait même été évoqué. Il est vrai que les responsables des équipes de jeunes avaient déjà montré le chemin avec notamment les U15 des deux associations réunies sous la même bannière et composé de joueurs issus des deux clubs mais portant les couleurs frugeoises selon le règlement. Mais aussi le dernier stage organisé sous l'égide de la Communauté de communes qui avait réuni plus d'une centaine de jeunes et encadré par des joueurs et dirigeants de l'ASF et de l'USCP dans une excellente ambiance. Il restait un dernier point à régler avec l'encadrement de l'équipe A. Les Unionistes qui évoluent au niveau supérieur étaient prêts à venir jouer au stade Engrand de Fruges, mais souhaitaient conserver leur entraineur. Dans cette optique, une équipe aurait été appelée à jouer à Créquy et une autre à Fressin. Pour le président Jean-Marc Bigot les choses sont allées trop vite. "Depuis quelques temps, sans doute trop court pour préparer un tel projet de fusion, les deux clubs se sont réunis à plusieurs reprises mais nous avons décliné ce projet, du moins cette année. Au départ les joueurs seniors y étaient favorables mais au fil des réunions ils se sont rendus compte que leur groupe aurait éclaté et pour eux cet esprit de camaraderie était plus important que de jouer dans un groupe plus fort sportivement. La plupart aurait quitté le club : ce qui s'est passé lors de la fusion entre Créquy et Fressin" selon le président. En outre, toujours selon Jean-Marc Bigot : "comme les dirigeants favorables à la fusion étaient d'accord pour une fusion totale : seniors et jeunes donc cela ne se fera pas. J'espère que cet essai avorté n'entachera en rien les relations entre les deux clubs voisins qui seront amenés dans les années futures à un rapprochement inévitable". Il leur reste donc à se remettre au travail, chacun de leur côté, pour essayer de sauver une saison où ils alternent le bon et le moins bon et éviter une relégation qui leur pend au nez.