FRUGES: la nouvelle vie de l’adjudant Didier Ludwig.

 

 

S’il quitte le commandement de la brigade de Fruges l’adjudant Didier Ludwig n’abandonne pas pour autant la gendarmerie ni le chef lieu de canton où son épouse travaille à la Maison de la petite enfance. Il a cependant souhaité donner une autre orientation à sa carrière professionnelle en intégrant le centre opérationnel de la gendarmerie d’Arras.  Didier Ludwig était un pur alsacien, né à Haugueneau dans le Bas-Rhin jusqu'à sa rencontre fortuite avec sa future femme, habitant dans le Pas de Calais. L’Alsace va alors perdre alors un brillant élément dont la carrière avait débuté en 1990 à sa sortie de l‘école de Chaumont par des passages remarqués à Ferrette et Lutterbach (Haut-Rhin). Il quitte donc sa région natale en 2001 pour débarquer chez les ch’timis. A Rouvroy ou il promu officier de police judiciaire, puis de 2004 à 2008 à Laventie, près de Béthune, comme maréchal des logis chef. Une nouvelle promotion d’adjudant l’amène en 2008 à prendre le commandement de la brigade de Fruges,  rattachée à la communauté de brigades d'Hesdin. Jeudi soir il a été mis à l’honneur par Jean-Jacques Hilmoine, président de la Communauté de communes et maire de Fruges, en présence du Capitaine Thierry Thirez, commandant à Hesdin, Jean-Marie Lubret, conseiller général et beaucoup d’élus du canton. En effet par son charisme, son efficacité et ses capacités professionnelles, l’adjudant Ludwig avait réussi à recréer une certaine ambiance à la brigade de Fruges. Et surtout renouer le contact et améliorer grandement les relations avec la population et les élus selon Jean-Jacques Hilmoine. Les frugeois ont certainement fait une bonne affaire dans la mesure ou Didier Ludwig entend aussi s’investir aussi dans la vie associative et sociale locale. Et les amis d’Olsberg, le comité intercommunal d’échanges Franco-allemand, sont les premiers intéressés dans la mesure où il maîtrise parfaitement la langue de Goethe.