Grâce aux éoliennes de la communauté de communes les zones blanches du secteur, ennemies de la téléphonie mobile, sont appelées à disparaître petit à petit. Et ce à moindre coût. Depuis maintenant de nombreux mois Jean-Pierre Bruneteau, un élu de Créquy et membre de l'instance cantonale, se démène dans l'ombre pour voir aboutir son projet et il est en passe de voir ses efforts récompensés. A son initiative une réunion s'est déroulée mardi matin à l'hôtel de ville de Fruges avec deux représentants de la société Bouygues Télécom, chargé par l'Etat, de résoudre ce problème dans le secteur au titre des deux autres opérateurs. En effet, grâce aux éoliennes de Rimboval et Créquy les vallées de la Créquoise et de l'Embryenne, et peut-être par ricochet celle de la Planquette, pourraient sortir de l'ombre prochainement. Bien que pratique courante en Allemagne, il s'agira d'une grande première pour la société Bouygues qui n'a jamais opéré sur des éoliennes. Une étude de faisabilité a démontré tout l'intérêt de ce support pour installer les antennes. Elle envisage même de prolonger ce premier essai avec de nouvelles expérimentations sur les énergies renouvelables. La société Ostwind a manifesté à ce titre un vif intérêt. Pour la Cocom de Fruges, il s'agit surtout de réaliser de substantielles économies car le plus gros de l'installation est déjà monté.