A l'issue de la dernière assemblée générale de l'association Avotra France, le président Pierre Branquart a accueilli le président fondateur d'Avotra Madagascar, Richard Rahajson. C'est en 1979 que ce dernier a créé un orphelinat dans ce pays bien souvent en proie à des conflits, des crises politiques mais aussi des calamités climatiques. En juin 2001 un partenariat s'est instauré avec l'association créée par Sylvie et le docteur Pierre Branquart de Fressin. Les besoins de l'orphelinat étaient énormes : médicaments, nourritures mais aussi argent pour acheter du matériels divers (groupe électrogène, fournitures scolaires...). L'établissement prend aussi en charge les familles en détresse et subvient à leurs besoins notamment aux heures des repas ou l'orphelinat est ouvert "à la rue". L'association française s'est rapidement structurée et connu un développement rapide grâce aux nombreux adhérents. Sur place l'intendance a trouvé son rytme de croisière et fait partir des tonnes de médicaments et de matériels par l'intermédiaire d'Yvan Foucher, pilote d'Air-France et intervenant auprès d'Aviation sans frontières. Mais aussi par la Poste. Les bénévoles de l'association ne sont en reste et organisent régulièrement des manifestations sous l'impulsion de Laurence et Joël Demagny de Créquy. Mais la solidarité manifestée sur le terrain prend quelque fois des chemins innatendus comme une détenue qui confectionne des tenues pour habiller les enfants. Privée de liberté, elle n'est pas moins ouverte au misère du monde. Fin 2005 une chaîne de solidarité s'est également formée pour sauver une jeune fille malgache atteinte d'une maladie artérielle grave. Un exemple parmi tant d'autres pour affirmer que :"la vie n'a pas de prix" pour le docteur Branquart. Si grâce à ces élans de générosité plusieurs centaines d'enfants peuvent manger, de la viande une fois par semaine, et ont un toit, il reste encore énormément à faire. Comme l'a souligné Richard Rahajsaon, Avotra France a su aller au fond des choses. Ses respondables ont voulu et su identifier les besoins immédiats, mais aussi à moyen et long termes. Des interventions toujours :"opportunes, suffisantes et efficaces qui boulculent les obstacles" selon le président et qui permet à l'orphelinat de se développer "durablement". Le samedi 18 mars l'association propose à Créquy un couscous.