Une foule immense à accompagner les aprents du petit Lucas décédé d'uen maladie génétique.

FRUGES : Le décès du petit Lucas : s'il vous plaît : dessine-moi un mouton.
Encore aujourd'hui, là-haut sur son nuage blanc, au royaume des anges, le petit Lucas ne comprend toujours pas. En effet, il n'a toujours pas compris pourquoi il voyait ses parents retenir leurs larmes en se penchant sur son berceau. Pourquoi ces éminents savants en blouses blanches ne sont jamais parvenus à le guérir et que les hommes, qui sont capables d'aller sur la lune et même plus loin, n'arrivent même pas à vaincre la maladie sur terre. Mais aussi Pourquoi cet incroyable élan de générosité et de solidarité à son égard de la part d'inconnus et de gens qui auraient donner leur chemise pour le sauver. Et pourquoi ce jeudi cette foule immense rassemblée à l'église St Bertulphe pour son dernier passage sur terre. La nature humaine est ainsi faîte. Capable du pire comme du meilleur. Capable d'accomplir des miracles, mais aussi d'oublier l'essentiel : préserver la vie d'un être innocent. Mais chut il y a des choses qu'un petit garçon ne doit pas savoir sur terre. Ce jeudi l'église du chef lieu de canton n'a pas suffit à contenir tous ceux et celles qui avaient voulu apporter une dernière fois leur soutien à Cathy et Tony Guerville lors de la cérémonie religieuse célébrée par l'abbé Desnel. De son côté Le docteur Didier Delette, coordinateur de l'association "Ensemble pour Lucas", et médecin de la famille, est revenu sur le combat de tous les jours de la famille du petit Lucas, qui bien que le sachant condamner, a tout mis en oeuvre pour qu'il puisse continuer à être soigner et vivre dans son environnement familial.