Bio et fier de l'être : quand la culture biologique entre dans les moeurs.

Alors qu'à l'horizon on pouvait apercevoir les éoliennes brassant langoureusement l'air de leurs ailes blanches, le Germoir faisait le plein de visiteurs pour la porte ouverte de la bio. Tout un symbole alors que le Grenelle de l'environnement pointait du doigt toute les dérives de l'agriculture dite moderne. Dans le cadre de la journée régionale de la bio les producteurs d'Ambricourt ont ouvert leurs portes au Germoir. Pour les organisateurs, au premier rang desquels Jean-Louis Robillard, il s'agissait de faire découvrir au grand public les productions de la culture biologique, les techniques utilisées. Comme par exemple comment conduire un maréchage bio ou un verger de 4 hectares. L'objectif était également de communiquer sur le bio : une nécessité impérieuse que le Grenelle de l'environnement vient encore de démontrer avec force. Les français sont notamment à 80% contre l'emploi des pesticides. En interdisant son emploi, la culture biologique contribue ainsi à préserver l'environnement. Mais aussi en sensibilisant les visiteurs sur les OGM : là aussi le grand public est contre à 80%. Enfin les producteurs créent des emplois dans le monde rural apportant leur pierre à la revitalisation des campagnes. Auteur du livre "Paysan en quête de vérité" Marc Boutin, un pionnier dans ce domaine, et présent à cette occasion ne pouvait qu'être fier du chemin parcouru depuis les premiers balbutiements de la culture bio. Son livre vient d'ailleurs d'être réédité. Des visites guidées avec animations (clowns, jeux pour enfants, promenade en poney...) ont permis aux très nombreux visiteurs de mieux appréhender le monde de la bio.