CONVAINCRE & AGIR ENSEMBLE :

Pour avancer sur ce dossier, il faut absolument se convaincre que c'est sa dernière chance. La sécurisation du château permet de laisser la porte ouverte aux futurs projets de valorisation. Dans l'attente de nouveaux investissements, pour la Maison du Patrimoine notamment, il existe un matériau historique et archéologique conséquent, auquel s'ajoute une connaissance très approfondie du patrimoine local, à exploiter  de façon peu onéreuse, via les associations, le salariat du tourisme, etc.

L'action doit être fédérée . Il faut dès lors oublier les démarches individuelles qui, malgré leurs bonnes intentions, n'ont aucune chance d'aboutir et créent au contraire un bruit de fond néfaste au projet (une candidature à la mission Stéphane Bern doit être argumentée et renseignée au maximum, et portée a minima par la Fondation du Patrimoine) Le copil existe, il est en attente aujourd'hui  de l'affirmation de la volonté du territoire de donner suite à ce projet par la validation du projet T'KINT. L'action doit être ciblée.  Dès lors que la CCHPM, qui a la maitrise d'ouvrage, se positionne en faveur du projet de cristallisation des vestiges du château de Fressin, toutes les actions  s'organiser autour de la recherche de financements.

UN PROJET ATTENDU :

La rénovation et réouverture du musée d' Azincourt et du donjon de Bours en 2019, et leurs besoins en communication, ont relancé l'idée ancienne du réseau médiéval, auquel est venu s'ajouter la citadelle de Montreuil. Dans ce cadre, une coopération Leader Montreuillois et 7Vallées­ Ternois a été sollicitée, où le Comité d'Histoire (membre titulaire« Culture» du comité de programmation du Leader Montreuillois) a défendu le site du château de Fressin, en réponse aux personnes qui souhaitaient l'écarter sur simple prétexte que « Fressin, c'est compliqué».

 Unique site médiéval tangible renseigné par des travaux d'érudition et doté d'un PSC de circuits sur  tablettes. d'une  brochure (éditée par le Comité) dont l'attractivité a depuis longtemps été prouvée, il a été intégré dans ce réseau. Dans l'attente de sa cristallisation, il ne bénéficiera pas en 2021 du budget prévisionnel pour la création d'un passeport culturel (idée soumise par le Comité), de goodies,  jeu,  mallette pédagogique,  etc ; Mais il figurera dans la première exposition extérieure consacrée aux paysages médiévaux, et dans l'exposition sur le patrimoine médiéval de 2022.

La cristallisation des vestiges est aussi attendue par les bénévoles qui depuis des années trouvent malgré tout la voie de leur valorisation, assurant animations, accueil, entretien, avec le soutien de la commune et de la Communauté de communes.

SANS FINANCEMENT, que se passera-t-il ?

Si ce projet n'est pas défendu et porté par les élus du territoire, alors que le Département et la Région réclament la pérennité du château, que le public y est attaché, que les partenaires culturels et touristiques sont en attente d'une programmation nouvelle, voici ce à quoi il faut s'attendre :

  • La  fermeture des lieux au public, préjudiciable à la commune, au territoire, au salariat, au tourisme et à

            l'économie locale,

  • le  retour à une friche qui va devenir un lieu  encore plus dangereux, mais qui nécessitera des frais d'entretien car il s'agit d'un site protégé,
  • la  décrédibilisation du territoire et de ses élus, qui ne seront plus suivis pour des projets touristiques, culturels, patrimoniaux par leurs partenaires publics et privés, ce sera vécu comme le désaveu de 50 ans de soutien de la collectivité à ce site (estimé à hauteur de 40.000€ par an) et aux personnes qui l'ont entretenu et animé,
  • la perte de l'atout patrimonial majeur de l'attractivité du territoire!!!

Enfin, quel intérêt d'avoir demandé ces études et lancé ces appels d'offre, si c'est pour tourner la tête quand

l'investissement est à rechercher ? Et comment être surpris du coût d'un tel projet sur un site fossoyé du XVe siècle dont les élévations en pierre sur plus de 20 mètres de haut occupent plusieurs hectares  ? Combien de propriétaires privés rêveraient voir la restauration de leur patrimoine financée à 80% ? Leur tâche est assurément beaucoup plus ardue que celle-ci...