FRESSIN : inauguration de la salle G. Delépine et remise de médaille.
Les discours :
Cette cérémonie devait être présidée comme indiqué sur l’invitation par Monsieur le Sous-préfet et Monsieur le président du Conseil Départemental, Michel Dagbert. Seulement la municipalité d’Etaples a eu la très mauvaise idée de procéder elle aussi à une inauguration et d’inviter un ministre, Patrick Kanner pour ne pas le nommer. Et nos deux principales personnalités du département ont du déférer à leur grand regret à notre invitation, m’ont-ils écrit, car ce sont eux qui avaient choisi la date, pour celle d’Etaples.
Mesdames,Messieurs,
Comme vous pouvez le constater nous avons le culte de la personnalité à Fressin. Ainsi notre stade municipal porte le nom de Firmin Caron. Il fut en son temps adjoint au maire. Il a créé le COF : club omnisport de Fressin, devenu par la suite l’ASVP : l’association sportive de la Vallée de la Planquette et maintenant l’USCP l’Union sportive Créquy-Planquette présidée par Patrick Paquez, notre adjoint. La mairie telle que vous la connaissez maintenant est l’œuvre d’Emile Desmons, ancien maire et qui est présent parmi nous. Et la salle municipale porte désormais le nom de Georges Delépine, ancien maire et figure emblématique de la commune, décédé il y a peu, et qui fut à l’origine de sa construction. D’importants travaux de rénovation s’imposaient donc après 37 années d’occupation et de fonctionnement. Quel beau projet en perspective,compliqué à souhait, pour le 1er mandat de la nouvelle équipe. En effet au départ il ne s’agissait que de remplacer le chauffage qui avait rendu l’âme.
Mais une réunion d’information de la Communauté de communes nous a permis de découvrir tous les services de l’Agence d’Urbanisme et de Développement de Saint-Omer. L’AUD dont on ne dira jamais assez le rôle prépondérant aux côtés des élus du monde rural. Et que ces derniers, dans leur grande sagesse, ont choisi, majoritairement, de conserver. Notre recherche de solutions nous a également fait connaître la Fédération départementale des énergies (FDE).Là aussi désormais un partenaire incontournable pour monter les projets de rénovation.Avec les précieux conseils de ces deux structures et plus particulièrement de Madame Dania Muller et Maxime Dufeutrel nous avons carrément franchi le pas et opté pour une rénovation complète en BBC : rénovation bâtiment basse consommation. Je ne rentre pas dans les détails techniques…. Ils sont vraiment trop … techniques ! Sinon Noël Warembourg notre adjoint aux bâtiments, qui a passé beaucoup de temps sur le chantier, et quelques nuits blanches, se tient à votre disposition pour vous expliquer.
Etape incontournable ensuite : le financement du projet !
C’est là qu’est intervenu le Conseil Départemental et Monsieur Jean-Claude Leroy, son vice-président. M. Jean-Marie Lubret ne m’en voudra pas j’en suis sûr, car comme ont dit au village : « il vaut mieux s’adresser au bon Dieu qu’à ses saints ». En effet depuis notre arrivée à la tête de la commune notre sénateur a été souvent sollicité.
Très souvent même.
Et à chaque fois nous avons trouvé une oreille attentive.
Très attentive.
Ainsi l’an dernier pour la rénovation de notre mairie par l’APRT (l’association de promotion et reconnaissance par le Travail, conventionnée par le Conseil Départemental) qui a réalisé de l’excellent travail. Comme vous avez pu le voir et qui je pense va poursuivre le travail entrepris.
Une oreille très attentive aussi pour la rénovation de cette salle municipale Georges Delépine et enfin pour les travaux de voirie en cours actuellement. Merci au Conseil Départemental. Je parlais tout à l’heure de partenaire incontournable du monde rural, et Mesdames, Messieurs ne m’en veuillez pas, mais peut-être un jour allons-nous devoir ériger une statue à notre sénateur-vice-président Jean-Claude Leroy. Mais plus tard, beaucoup plus tard. Car nous avons encore besoin de lui et nous avons l’intention de le solliciter pour d’autres projets.
Avec toujours je l’espère une oreille aussi attentive.
Comme pour la réhabilitation des friches derrière la mairie, en maison des associations, maison des services, projet retenu dans le cadre du fonds de soutien à l'investissement public local du pays de Saint-Omer. Mais aussi la rénovation de notre école particulièrement vétuste. Deux dossiers suivis par l’AUD de Saint-Omer.
Mais là c’est une autre histoire …..
Cependant les idées ne manquent pas, le courage et la volonté de l’équipe municipale non plus. L’Etat est également intervenu dans le cadre de TEPOS, devenu TEPCV : territoires à énergie positive pour la croissance verte et également les CEE : contrats d’économie d’énergie.En effet, nous avons eu la bonne idée de répondre à un appel à projet lancé sur internet par le Ministère de l’écologie et du développement durable, relayé auprès des élus par M. Bruno Lesaffre coordinateur territorial de la Direction départementale des territoires et de la Mer, qui est excusé, et Madame Caroline Hénot de la DREAL (Directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement). Notre projet, l’un des rares du milieu rural, a été retenu au même titre que celui de la Communauté de communes de Fruges et parmi d’autres communautés d’agglomérations….Cela nous a valu l’insigne honneur de « monter à Paris » pour signer la convention avec Madame Ségolène Royal, la Ministre en personne.
Un moment inoubliable….
Mais revenons sur terre car d’autres partenaires sont aussi intervenus financièrement parlant. Citons encore la Fédération Départementale des Energies et la Caisse d’Allocations Familiales. Grâce à ce partenariat et à Madame Paulette Julien, la responsable de territoire, notre salle va pouvoir accueillir maintenant les animations et activités du service Petite enfance de la Communauté de communes.
J’ai gardé le meilleur pour la fin avec La Communauté de communes de Fruges qui grâce à ses fonds de solidarité, et de concours surtout, n’est pas la dernière à apporter son appui. J’espère que cette précieuse coopération, ou collaboration, se poursuivra dans les années à venir pour encourager les municipalités à investir. Je pense à la fusion avec le canton Hucqueliers à qui nous allons apporter beaucoup … d’argent.
Et le dynamisme d’une collectivité impulsé par le président Hilmoine depuis 2002 et qui a permis aux habitants du territoire de bénéficier de nombreux services. Je ne reviendrai pas sur ces réalisations, Jean-Jacques en parlera peut-être après.Mais il faut savoir Mesdames et messieurs que tous ces projets ont été menés à bien sans prélever un seul centime dans les poches du contribuable. Mais grâce à nos éoliennes tant décriées par certains il fut un temps !Après tous ces efforts consentis, avec le concours précieux de Madame Anita Petit, notre secrétaire de mairie et de Madame Isabelle Merlot, notre assistante à maitrise d’ouvrage, il ne restait plus qu’à passer à l’acte et à la rénovation. Les entreprises locales retenues après un appel d’offres ont réalisé là aussi un remarquable travail. Les entreprises Daniel Alexandre, Cardon frères, Garde-Henneré de Fressin. Mais aussi les ETS Coquet de Sempy, Canette de Fruges. Sans oublier nos employés communaux et les élus qui ont mis la main à la pâte.
Quelle est la formule en vogue actuellement ? : « Près de chez vous, proche de tous ». « Créer du lien » je crois aussi.
C’est exactement ce dont il s’agit Messieurs les élus car l’activité municipale a de multiples facettes mais elle se doit d’être écoutée et suivie pour poursuivre ses missions auprès des populations !
Claude Vergeot : maire de Fressin.
L'HOMMAGE DE MARIE-CLAIRE DUPOND A GORGES DELEPINE :
Mesdames et Messieurs de la famille de Georges Delépine, Monsieur le Sénateur,
Monsieur le conseiller départemental, Monsieur le Président de la Communauté de communes,
Monsieur le Maire, Mesdames et les Messieurs les Conseillers municipaux, Chers concitoyens,
Lorsque Claude m’a sollicitée pour dire « quelques mots » à propos de l’œuvre de Georges Delépine au prétexte que je le connaissais pour avoir fait un mandat sous sa houlette, je me suis dit que je serais avisée d’aller relire quelques archives à la mairie.
Bien m’en a pris car l’empreinte laissée par Georges Delépine mérite bien mieux que quelques mots.
Monsieur Delépine est né en 1929 à Fressin. A la sortie de l’école, à 12 ans, il commence à travailler dans des fermes, en particulier chez Monsieur Joseph Plet, ancien maire du village : sa ferme ainsi que la scierie se trouvaient à l’emplacement de l’ancien café d’Yvonne Plet. Puis il travaille chez Georges Rolland au moulin Beaussart qui produisait des aliments pour bestiaux. Après un passage de quelques années aux établissements Ryssen à Hesdin, il est embauché à Fressin par Eugène Attagnant chez qui il travaille pendant 15 ans comme chauffeur avant d’être recruté par la papèterie de Maresquel. Victime d’un licenciement économique, il bénéficie alors d’une pré-retraite à 56 ans.
A ce moment-là, sa vie est déjà bien riche en événements joyeux ou tristes, comme pour tout un chacun, la vie n’épargne personne. Son mariage en 1950 avec Marie-Thérèse Langue, la naissance de 7 enfants, son élection au Conseil municipal en 1971, son accession au fauteuil majoral en 1977, l’infarctus à 50 ans en pleine réunion de conseil, assurément sa vie privée et sa vie publique occupent tout le temps de cet homme dévoué, courageux, droit, opiniâtre, respectueux de ses concitoyens et éclairé. Car oui, on peut dire que sa gestion de la commune en bon père de famille a ouvert les portes de la modernité à ce village.
Revenons sur la construction de la salle des fêtes, objet de cette commémoration. Lors de la réunion de conseil du 6 octobre 1977, un 1er vote par 8 voix pour, 3 voix contre et une abstention, acte la construction d’une salle des fêtes. En effet, peu après l’élection du Maire, la Commune est informée que la salle de droit privé dénommée « salle Glaçon » où s’organisaient les soirées théâtrales, des bals et autres cérémonies , ne serait plus disponible pour la commune pour raisons commerciales. D’où la nécessité de construire une salle des fêtes.
Invité à évoquer ses souvenirs, M. Roussel, ancien instituteur/secrétaire de mairie se rappelle : « Moi, le scribe, je n’étais pas au courant des anecdotes. Ce qui m’a frappé, c’est la détermination que Monsieur Delépine a montrée dans la réalisation de son projet, n’hésitant pas à mettre la main à la pâte. C’était un ouvrier dans l’âme. » En effet, d’aucuns se rappelleront qu’à cette époque, Georges travaillait de nuit à l’usine et le jour, il donnait un coup de main à la salle qui sortait de terre. Mais faire sortir de terre un bâtiment public ne va pas sans de nombreuses démarches de tous ordres : acheter le terrain (60000F), obtenir une subvention (200000F), trouver un architecte, étudier les devis des entreprises (500000F), rencontrer le banquier pour un emprunt de 364000F, superviser les travaux, procéder à son inauguration en 1979.
Cela ressemble à un travail à plein temps dont Georges s’est brillamment acquitté. Ce qui me fait dire aujourd’hui qu’il a mérité de rester dans la mémoire collective du village. Voici 2 diapositives prises lors de l’inauguration de la salle des fêtes en 1979 : on y voit M. Claude Wilquin, député ; M. Gallet, Conseiller général ; M. Lainé alors Maire de Créquy et M. Branquart, alors maire de Sains-les-Fressin. Georges est là bien sûr mais de dos, à mon grand regret.
Si la construction de la salle des fêtes fut en quelque sorte son chef-d’œuvre, je ne voudrais pas terminer sans survoler le reste des réalisations à l’actif de ce maire charismatique. Pour mémoire, citons en 1977, sa gestion du projet de création d’un RPI avec la commune voisine, projet complexe s’il en fut qui connut des hauts et des bas, comme en 1979 lorsqu’une classe ferma à Fressin ; le jour de la rentrée, Georges n’hésita pas à « monter » à Arras pour rencontrer l’Inspecteur d’Académie auquel il tint un discours très simple mais d’une efficacité redoutable « Si vous ne rouvrez pas cette classe, Fressin se retire du RPI ». Et vous devinez la suite : l’après-midi même, la classe était réouverte !
Pendant son 2ème mandat apparaissent le Repas des Aînés et le journal municipal. En 1985, la sonorisation de la salle des fêtes est réalisée grâce à une subvention du SI à hauteur de 50% soit 8000F de l’époque. La même année débutent la dénomination des rues et la numérotation des maisons, projet pour lequel Georges met à nouveau la main à la pâte, puisqu’avec l’aide de Roger Lucas, ancien secrétaire de mairie/instituteur trop tôt disparu et si ma mémoire est bonne avec l’aide de son voisin Georges Blouin, il réalise les supports de plaques de rue. En 1986, c’est la rue de l’église et le mur du cimetière qu’il faut mener à bien pour la sécurité de tous.
Certes Georges Delépine n’a pas connu que des succès. Au début des années 80, le village s’enorgueillit de l’installation d’un jeune médecin. L’idée germe alors d’installer une pharmacie. Et pourquoi pas un cabinet médical à côté de la salle des fêtes ? Une jeune pharmacienne est intéressée, notre bon docteur aussi. Malheureusement les professionnels de santé du secteur font barrage… le projet tombe à l’eau… David contre Goliath. Fin de l’histoire.
Georges Delépine, c’est aussi le maire qui a eu le plaisir d’accueillir une équipe de tournage pour l’adaptation par Maurice Pialat du célèbre roman de Georges Bernanos « Sous le soleil de Satan », en 1987. Je reprends mot pour mot les souvenirs évoqués par M. Delépine auprès de Claude, journaliste :
« L’équipe de tournage composée d’une douzaine de personnes, est restée une semaine dans le village. Auparavant j’avais reçu Maurice Pialat, à sa demande, à la mairie pour les autorisations nécessaires. C’était la 1ère et la dernière fois que je le voyais car ensuite il est reparti et c’est Gérard Depardieu qui a dirigé la manœuvre, derrière et devant la caméra. On avait mis la salle municipale à leur disposition et c’était Simone Tournet, la responsable de la salle, qui leur faisait à manger le midi. De la cuisine purement locale. Le soir, ils repartaient dans leur hôtel. Je venais tous les jours m’enquérir de leurs besoins car l’église dut subir plusieurs transformations pour les besoins du film, avec l’aide de notre employé communal, Alain Schunck. Plusieurs fois, j’ai partagé leur table et c’était un véritable plaisir. On parlait de tout sauf du tournage. Gérard Depardieu et les membres de l’équipe étaient très curieux, ils voulaient tout connaître, la région, la vie des habitants… Malgré leur statut de vedette, Gérard Depardieu et Sandrine Bonnaire étaient très abordables, voire d’une grande simplicité et d’une grande gentillesse. Mais le souvenir que je garde gravé au plus profond de mon cœur, est la visite à mon domicile des deux acteurs en fin de tournage. Gérard Depardieu est constamment restée avec l’une de mes filles, handicapée, l’entourant de son affection. Ils étaient venus remettre un chèque en guise de remerciement pour l’accueil reçu à Fressin, chèque qui a été versé au Bureau d’aide sociale. »
Toute sa vie, Georges aura été un homme dévoué à la cause commune trouvant le temps et l’énergie pour assumer la fonction de Président de l’Avenir fressinois pendant de nombreuses années tout en étant Administrateur de l’Association de parents d’enfants inadaptés de Montreuil ; plus tard il sera aussi Délégué départemental de l’Education nationale. Que n’a-t-il donc pas fait ?La tâche que tu m’as confiée, Claude, est bien complexe. Nul doute qu’il reste beaucoup à dire, la vie de cet homme remarquable fut si riche ! Que ses enfants, petits-enfants et arrière petits-enfants me pardonnent mes oublis !
Je remercie pour leur aide précieuse, Michel Hibon, mémoire vivante du village, Claude Delépine, conseiller municipal qui a évoqué pour moi des souvenirs plus personnels, Claude Vergeot qui m’a ouvert ses archives personnelles et je termine en redonnant la parole à Monsieur le Maire pour la poursuite de la cérémonie.
LA REMISE DE LA MEDAILLE D'HONNEUR VERMEIL A MICHEL HIBON
Michel Hibon est une personnalité locale et un personnage incontournable à Fressin car il incarne la mémoire vivante du village.
Tout d’abord de par sa longévité politique et électorale avec 7 mandats de conseiller municipal à son actif. Soit 43 années au service de ses concitoyens qui lui valent d’être mis à l’honneur ce jour. Ainsi après les médailles de bronze et d’argent, il s’est vu attribuer la médaille vermeil Régionale, Départementale et Communale.
En attendant bientôt la médaille Grand-or.
Michel a donc été élu pour la première fois en 1971 et aura connu quatre maires : Henri Nicolle, Georges Delépine, Emile Desmons et Christian Duflos. Mais pas le 5ème , moi en l’occurrence, car son 8ème mandat il a préféré le signer avec sa tendre et charmante Anne-Marie.
Comme on le comprend et on lui pardonne de nous avoir un peu abandonnés. Car il avait encore toute sa place parmi nous et, son expérience, sa science du terrain, nous auraient été très utiles. De par sa longévité donc il aura participé à toutes les grandes évolutions de notre village qui a su opérer les virages nécessaires sur la voie du progrès et de la modernité . Et en étant bien souvent précurseur dans de nombreux domaines, comme le tourisme, le fleurissement, etc.
Michel est aussi réputé pour sa mémoire infaillible. En effet c’est une véritable banque de données !! Alors si vous avez du temps n’hésitez pas à la consulter pour vos archives personnelles, ou pour connaitre la vie du village au siècle dernier, ses habitants… Et depuis 1944, il en a vu, connu et retenu des choses………..
Mais Michel ne s’est pas contenté de siéger au sein du conseil, c’était aussi un grand bénévole dans l’âme et sur le terrain. Il a longtemps pratiqué la musique au sein de l’Avenir fressinois, comme clarinettiste et il est titulaire de la médaille d’honneur argentée de la Confédération Musicale de France, pour 30 années de sociétariat.
De par sa profession d’agriculteur, il a mis pendant 40 années ses connaissances au service de la Société d’horticulture des Jardiniers de France. Ce qui lui a valu d’être promu officier du Mérite agricole. Il a également été très actif au sein de l’Association du Patrimoine dès sa création, ainsi que signaleur aux courses pédestres du Foyer rural, avant de prendre un peu de recul
Michel a toujours été un fidèle compagnon de route. Et auparavant nos pères qui ont milité au même parti. Avec des idées bien affirmées auxquelles il n’a jamais dérogé. Son investissement personnel peut être cité en exemple auprès des jeunes générations et je pense que jamais médaille d’honneur n’aura été aussi méritée.
Elle récompense, Michel, tes qualités humaines mais surtout tes compétences reconnues par tous.
Claude Vergeot : Maire.