Le Petit Journal de Fressin : découvrez en avant première le numéro 10

       EDITORI@l

Autant en emporte le vent !

   La vie en collectivité impose un code de bonne conduite auquel tout le monde doit essayer de se tenir. Et même si quelquefois des contraintes peuvent survenir, il faut se montrer tolérant et faire preuve de respect mutuel.

   La mutualisation des services est en route à la Communauté de communes avec un directeur des services commun avec la ville de Fruges. Et à l’avenir pourquoi pas un(e) secrétaire de mairie pour toutes les communes……

   Une nouvelle loi de décentralisation est sur les rails avec notamment la répartition des compétences entre l'Etat et les collectivités et entre les échelons de collectivités, la réforme du calendrier électoral et des modes de scrutin des élections locales.

   Que va-t-elle réserver aux petites communes comme la nôtre mais aussi à la Communauté de communes, au Conseil général ? Et ce à une époque où les gens deviennent de plus en plus exigeants et veulent de plus en plus de services…

   Notre société est en pleine évolution en cette période de crise et il faut espérer que la situation s‘améliore.

   Pour l’instant les décisions prises vont dans le bon sens, même si certains trouvent que cela ne va pas encore assez vite.

   La priorité demeure le chômage et il faut absolument offrir des perspectives d’avenir à nos jeunes. Mais aussi garantir et pérenniser une bonne et longue vie à nos retraités.

BONNES FETES DE FIN D’ANNEE A TOUS.

Réunion du 28 août 2012

Une dernière réunion avant les vacances toujours sur le PVR de la rue de l’Epaulle. Le propriétaire des deux pâtures incriminées s’engage à payer les travaux de voierie. Les travaux concerneront donc l’élargissement de la chaussée d’un mètre et sur une longueur de 200 mètres environ et 40 cm de profondeur. Le transport de l’électricité se fera par voie aérienne. L’entreprise Boulart TP de Beaurainville maintenant, moins-disant, a été retenue pour un montant de 12 561€ TTC. Il restera à la commune une partie de la chaussée sur 60 mètres de façon à éviter une rupture. Et peut-être un jour, cela pourrait servir à d’autres riverains….Sinon on a reparlé d’éoliennes sur le territoire de la commune …. Pour les années futures. On a toujours le droit de rêver en attendant la révision de la zone de développement éolien (ZDE)…

Réunion du 28 août 2012

Ø  Une réunion consacrée en grande

partie au Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI). Le maire a commencé par nous présenter la dernière mouture de ce projet issu  de nombreuses réunions, projets, contre-projets, etc… qui a l’heur de mécontenter apparemment beaucoup de maires. Mais qui finalement n’a guère évolué depuis le début malgré quelques concessions et avancées. Ce projet pour Fressin donc, instaure une zone de développement d’urbanisation concentrée uniquement dans le cœur du village. Et qui rend INCONSTRUCTIBLE  en grand partie voire totalement, les rues Haute, de la Lance, des Gardes, de la Lombardie, d’Enfer, de l’Epaulle, de Planques……

 

      

  Un projet bien évidemment INACEPTABLE à nos yeux car il n’est pas question de revenir en arrière. Nous avons demandé dans le cadre de ce PLUI, pour lequel nous sommes cependant d’accord dans son approche et la finalité,  la RECONDUCTION pure et simple des zones déclarées constructibles de notre carte communale.

         En effet  pour nous il n’est pas question de spolier les propriétaires de terrains ou les personnes ayant des projets de construction à plus ou moins long terme et ayant déjà acquis des parcelles au prix du terrain à bâtir.  Ni pénaliser une commune qui a fait l’effort d’investir pour l’avenir. Fressin a été longtemps, avec Fruges, l’un des rares villages à posséder ce document administratif déclarant et délimitant les zones constructibles ou non et qui, jusqu’à preuve du contraire, a force de loi et, est toujours d’actualité.

         En effet loi SRU supprime les MARNU et les remplace par un nouveau document d'urbanisme, les « cartes communales ». Celles-ci présentent la différence essentielle par rapport aux MARNU précédentes : elles ont une validité permanente (mais peuvent être révisées en fonction de l'évolution des besoins). Par ailleurs, depuis la loi urbanisme et habitat du 2 juillet 2003, les cartes communales peuvent ouvrir droit à un droit de préemption. Les autres communes, qui partaient de rien, auront désormais un document de travail pour développer leur habitat.

La Majorité s’est ralliée à notre point de vue.

Ø  Lors de cette réunion il a également été évoqué l’entretien des bas–côtés des rues secondaires

et des écarts (tonte, débroussaillage) alors que certains habitants souhaiteraient eux aussi bénéficier du fleurissement de la commune, il est vrai concentré sur les voies principales. La commune a déjà consenti un certain effort avec 2 voire 3 passages, contre 1 auparavant. Il est vrai aussi que le village est très étendu et possède une voierie importante. En outre le matériel n’est plus adapté et il faut songer pour l’année prochaine à son remplacement. Si le pont du gué est réparé, l’abribus de la Lombardie démoli par un …. bus cet été est en voie de  de réparation ou de remplacement. Pour l’instant les assurances se renvoient la balle. Il est envisagé de le remplacer par un autre, en bois, qui s’intégrerait mieux au décor et au paysage. Une demande émanant de parents a également été faite pour deux autres abribus aux arrêts de la rue de Planques. De nombreux problèmes de tailles de haies se posent sur la commune et sur la voie publique. La municipalité envisage l’envoi de lettres recommandées car les habitants, les riverains surtout des maisons plus ou moins abandonnées, se plaignent de plus en plus.

Ø  La question « qui fâche » de cette soirée a ensuite été abordée mais nous sommes là pour faire

remonter les doléances de nos concitoyens. Certains riverains de la rue du Marais souhaitent  que son accès soit réglementé  pour le passage des engins agricoles comme pour les camions. Rappelons qu’elle est déjà interdite aux poids lourds.

     Il est vrai qu’il s’agit d’une rue étroite où il est difficile de se croiser à fortiori quand une voiture est en stationnement. Elle est en mauvais état et n’est pas faite pour supporter les tonnages et les gabarits actuels des engins agricoles.

     Il faut savoir aussi qu’il s’agit d’une rue communale dont l’entretien et la réfection (quand il y en a) incombent ESSENTIELLEMENT aux finances locales c'est-à-dire à nos impôts locaux. De son côté la route qui la contourne est  à la charge du Département et offre plus de garanties et de sécurité. Il ne s’agit évidemment pas d’empêcher « les gens de travailler » comme il se dit un peu de façon simpliste. Ni de dresser la population contre un corps de métier qui exerce une profession oh combien valorisante et où l’expression « récolter le fruit de son travail » prend toute sa valeur. Et qui comme beaucoup doit subir la loi du marché auquel ont peut encore rajouter les aléas de la météorologie, les cours, etc.

     Nous avons tous dans nos familles un parent qui travaille ou a travaillé dans le monde agricole et nous sommes parfaitement conscients des problèmes inhérents à ce métier. Il ne s’agit pas non plus d’une question de nuisances. Car les habitants au village, s’ils apprécient les charmes de la campagne, savent aussi accepter quelques contraintes de temps en temps.

     Mais si on peut soulager le trafic d’une rue dépendante de nos impôts sans pour autant imposer un grande contrainte, pourquoi s’en priver. D’autant plus que cela a déjà été fait pour les camions et que les utilisateurs du silo sont constitués d’à peine 1% de la population locale.

 

Réunion du jeudi 11 octobre 2012

  

 

La Communauté de communes envisage de construire une nouvelle gendarmerie et prendre des services supplémentaires pour le CIAS. IL faut donc modifier ses statuts en conséquence.

Cette fois-ci les choses se décantent et le propriétaire du terrain jouxtant le stade municipal Caron est prêt à vendre une partie de sa parcelle à la commune pour en faire un parking, soit environ 500m².

 

 

 

Le maire a proposé également l’adoption d’un nouveau règlement de voierie communale. Il est vrai qu’il y a de plus

en plus de problèmes, de haies notamment, et qu’il faudra bien se gendarmer un jour. On peut  y lire que le maire a tous les pouvoirs, il est officier de police judiciaire, pour faire respecter la loi sur le territoire de la commune.   

  • Dans le cadre du PLUI, Fressin est le seul village, avec Fruges, qui va bénéficier de l’Opération

programmée  de  l’amélioration de l’habitat et permettre donc de réhabiliter et restaurer de vieux bâtiments pour en faire des logements sociaux en location et en accession à la propriété. Le maire nous a annoncé qu’il avait proposé les anciens bâtiments Attagnant, l’ancienne ferme Duplouy,  la maison à côté de l’église. Mais aussi le terrain à côté de la salle municipale pour un béguinage et le pôle scolaire. Des choix judicieux à notre sens. 

  • Tout se perd décidemment et les bonnes volontés manquent même cruellement pour le nettoyage de

l’église. La municipalité a donc décidé, il s’agit après tout d’un bâtiment communal, d’avoir recours aux services dune société de nettoyage.

Réunion du 7 novembre 2012

 

 

ü  Lors de cette réunion il nous a été demandé de délibérer pour l’acceptation du PADD (projet d’aménagement et de développement durable). Il s’agit donc d’encadrer tout ce qui concerne l’habitat, l’environnement, le mode de vie, etc. des habitants. Apparemment peu d’élus ont lu la synthèse du cabinet Ingéo. Vous trouverez ci-après notre appréciation globale, notre village s’en sortant mieux que les autres, mais

le fait d’accepter ce PADD risque fort d’entrainer la mort de notre carte communale.

 

Le vote a donné : 11voix pour, 3 abstentions. Il y avait un excusé.

 

Une réunion publique se déroulera le 4 décembre 2012 à la salle municipale de Fressin.

ü  Un accord de principe a été donné pour la restauration d’un tableau à l’église. On n’en connait pas

encore le montant mais une subvention de 5 000€ a déjà été obtenue sur l’enveloppe parlementaire du député Daniel Fasquel.

ü  Lors de la construction du nouveau cimetière il n’y a pas eu de bornage effectué. Hors il apparait

qu’il empiète sur le domaine public ainsi que sur le terrain du propriétaire voisin. Le maire été chargé de régler cette affaire à l’amiable.

ü  On a reparlé du nettoyage de l’église qui va nécessiter 54 heures de travail à l’année et qui devrait

être confié à l’association Euréka. Par ailleurs pour utiliser l’église en dehors des cultes, pour des concerts par exemple, il va falloir désormais signer une convention avec la paroisse de Fruges.

ü  La rénovation du monument aux morts s’achève également et il devrait rester, après là aussi des

subventions dont celle du sénateur Jean-Claude Leroy, de l’Office national des anciens combattants, de l’association locale des anciens combattants entre autre, 1 000 € à la charge de la commune.

ü  Le maire a également évoqué la gêne passagère provoquée par une association organisant une

manifestation, une fois par an, et encore l’après-midi, sur la voie publique.

 

 

Notre point de vue sur le PLUI

Ø  Ce Ce PLUI (Plan local d’urbanisme intercommunal) est finalement un nouveau concept

« de vie à la campagne » où on veut décider à leur place pour ne pas dire imposer à ses habitants, leur environnement, leur habitat, leur travail, leurs loisirs, etc. Certes il y a des choses qui vont dans le bon sens et peuvent contribuer à améliorer notre cadre de vie et sauvegarder … la planète. Mais dans certains autres domaines c’est aussi la mort programmée des villages car on réduit à néant le travail de ces 20 dernières années qui visaient justement à revitaliser le milieu rural. Apparemment il n’y aura plus de développement économique en dehors du chef lieu de canton et il faut affirmer Fruges comme : « locomotive en terme d’équipements ». On va donc faire de nos villages des « cités » dortoirs encore seulement là ou le PLUI aura décidé et envoyer les gens travailler, se distraire, consommer … ailleurs.

 

Ø  Ce PLUI  n’évoque que restrictions, interdictions, obligations, limitations de périmètre, contraintes

imposées par Les Znieffs,  les Sages, les « Trame verte et bleue », les célèbres Bâtiments de France, les corridors, les zones humides ….  on en passe et certainement pas des meilleurs ! 

 

Ø  Ce PLUI répond cependant aux accords des Grenelles 1 et 2 de l’environnement de l’ancien

 ministre Jean-Louis Borloo. Et ce avec des concepts pondus par des technocrates et autres techniciens et ingénieurs, au cursus long comme un jour sans pain et qui n’ont peut-être jamais mis les pieds à la campagne.

 

 

Et qui voudraient nous dire comment nous devons vivre, nous loger, où habiter, comment faire nos besoins …  dans des toilettes sèches naturellement ! Ces mêmes personnes qui, il n’y a pas si longtemps, ont fait arracher

les haies, supprimer les fossés et maintenant font carrément machine arrière. Alors, même si l’erreur est humaine, comment peut-on leur faire confiance ! Et puis on n’a pas attendu après eux pour récupérer nos eaux de pluie, ni réutiliser nos déchets.

 

Ø  Ce PLUI parle de pollution et c’est vrai que la France doit réduire son émission de CO².

D’accord, mais d’où proviennent-elles ces pollutions si ce n’est des zones urbaines et grandes cités saturées par la circulation automobile. Et des grands ensembles industriels et autres usines. Hormis les pets des vaches et les bouses, très polluants selon nos éminents scientifiques, nous sommes encore loin des pics de pollution des villes mais c’est nous qui devrions en subir les conséquences et faire des efforts.

 

Ø  Ce PLUI veut imposer certaines normes de constructions, limiter la superficie des terrains :

c’est du grand n’importe quoi à la campagne.  Les gens qui choisissent de s’y établir recherchent aussi, pour la majorité d’entre eux, un coin de terrain pour renouer avec la nature. Avec un jardin, une pelouse, des plantations. Cette loi a été faite pour éviter la consommation des terres agricoles. Mais elle concerne, encore une fois,  les agglomérations qui pour s’étendre, se développer ne peuvent pas faire autrement que s’étaler dans les champs (HLM, zones d’activités commerciales ou industrielles). Finalement avec cette contrainte ils iront voir ailleurs et l’on risque d’obtenir l’effet inverse en relançant la désertification de nos verdoyantes campagnes. Et que dire des nouvelles normes qui risquent de gonfler encore le prix de la construction.

 

Ø  Ce PLUI veut limiter les déplacements et concentrer l’habitat dans les cœurs des villages.

Mais aussi tout concentrer à Fruges en ce qui concerne les nouveaux équipements. Un chef lieu de canton déjà bien  pourvu par la Communauté de communes : CIAS, Maison de la santé, etc. On ne comprend pas très bien l’intérêt, surtout écologique, de cette démarche car les villageois devront toujours se déplacer pour bénéficier de ces services et pour cela, prendre leur voiture. Par contre on parle de co-voiturage, de promouvoir le vélo, de parkings à l’entrée et à la sortie des bourgs…. Une nouvelle fois, cela va entraîner et pénaliser les habitants des villages.

 

Ø  Ce PLUI veut aussi limiter les écoles à une seule par Pôle : là aussi on a du mal à comprendre.

 Après tant de luttes pour sauvegarder les écoles dans les villages. Quel intérêt pour les écoliers dont on allongera encore le temps passé sur les routes et que de circulation supplémentaire en perspective !

MAIS AVONS-NOUS VRAIMENT LE CHOIX APRES LES ACCORDS

 DU GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT BORLOO !

Vous avez la parole !

 

     Bon nombre de nos concitoyens nous ont fait part de leur surprise en découvrant le montant de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM). Elle était auparavant pour tout le monde pareil de 13,67%, et elle est désormais passée à 16,79%. Cela se traduit pour certains foyers à + ou – 25% d’augmentation.

     En outre certaines communes n’ont pas subi cette augmentation. Cette taxe est calculée sur la base c'est-à-dire la valeur locative de la propriété bâtie, par les services de l’Etat, selon les surfaces habitables, l’ancienneté, s’il s’agit d’une maison, d’un garage, d’un chalet, etc.

     Cette base était donc multipliée par 13,67%, elle le sera désormais par 16,79%. Et ceci sans aucune explication ! A nos yeux c’est la première fois que le « pacte de solidarité » qui lie les communes du canton est rompu et qui faisait que tout le monde payait la même chose mais toujours en fonction des bases, pour tout : pour les cantines scolaires et les garderies : même ceux qui n’ont plus ou pas d’enfants scolarisés ; Pour les salles de sport, même ceux qui ne font pas de sport, etc…. Cette délibération a été prise à l’unanimité des délégués communautaires. Notre maire a évoqué le lissage des taxes, hors on ne comprend plus dans la mesure où elle était la même pour tous. S’il s’agit des taux des communes, ils varient dans la fourchette de 1 à 20, mais ce n’est pas aux autres communes de payer, par l’entremise de la TEOM, pour celles dont le taux est élevé… et qui donc ne subissent pas cette hausse.

 

Sonia Bailleul-Attagnant, Michel Anselin, Jean-Noël Belval, Claude Delépine Michel Hibon, Patrick Paquez, Claude Vergeot : des conseillers municipaux à votre écoute.