Le 14 juillet : hommage à Pierre Molin "Mort pour la France" en Algérie.
Le 14 juillet prochain, l'association des anciens combattants de Fressin, que préside Jean-Marie Legrand ,a choisi de rendre un hommage à Pierre Molin, mort pour la France, en inaugurant une stèle à son nom, rue de l'Ermitage. La guerre d'Algérie, même si elle n'a jamais voulu dire son nom, aura marqué des générations entières de jeunes hommes marqués et meurtris à jamais dans leur chair comme dans leur esprit. Pierre Molin, le fils d'Armel et de Georgette Loeuillet et frère de Ginette épouse Delhay, sa cadette de 2 ans, est un de cela. Né le 4 février 1937, à l'âge de 20 ans, il est appelé en Afrique du Nord française. Il prend le bateau à Marseille le 12 avril 1957 et débarque à Bône le 14, pour rejoindre la compagnie de défense de la base aérienne de Biskra (Algérie), au sud des Aurès. Après une première permission à Fressin, il rembarque le 21 mai 1958. En juillet de la même année il part en repos au camp du Cap-Matifou, près d'Alger. Qu'il n'atteindra jamais. Sur le chemin, il est victime, ainsi que 8 autres soldats, d'un attentat à la grenade dans la ville de Constantine. Il décédera à l'hôpital le 15 juillet, malgré les soins prodigués par le docteur Farsy, un compatriote du Nord de la France. Pierre Molin est cité à l'ordre de la brigade aérienne, le 28 juillet 1958 avec la mention :" Ila participé en qualité de conducteur d'engins blindés à de nombreuses opérations de bouclage dans le cadre du maintien de l'ordre. A mérité par sa conduite impeccable et son esprit de camaraderie l'estime de ses chefs et de ses camarades". Il a reçu la coix de la Valeur militaire avec étoile de bronze à titre posthume ainsi que la médaille commémorative d'Afn, agrafe Algérie. Il est déclaré "Mort pour la France" suivant la décision n° 2930 du 29 juillet 1958, du ministère des armées. La stèle est érigée au bas de la rue conduisant à l'ancienne ferme paternelle et portera son nom "Avenue Pierre Molin". |