L'Armistice de 1945 : Paulette Machin et André Varenet à l'honneur.
Pas d'armistice pour l'Association des anciens combattants de la Vallée de la Planquette lorsqu'il s'agit de mettre à l'honneur ses membres. Ce jeudi deux d'entre eux ont reçu la juste récompense de leur dévouement au service de la France. Après la célébration, à Fressin, une nombreuse assistance s'est rassemblée devant le monument aux morts en l'honneur de André Varenet de Wambercourt, ancien combattant 39-45 et Paulette Machin de Planques, veuve de guerre. Le premier, centenaire cette année, a connu les deux guerres comme l'a rappelé le président Jean-Marie Legrand, et plus particulièrement la seconde. En 1940, il est à Cherbourg dans la marine, puis à Dunkerque ou il travaille sur des bâteaux dragueurs de mines. Il est ensuite affecté à Lorient et, l'armistice signé, il est rendu à la vie civile. En 1942, il est déporté en Allemagne dans une usine de locomotives. Un an plus tard, au cours d'une permission, il devient réfractaire et en juin il intègre la résistance et le réseau Sylveste Farmer. Ses missions seront d'effectuer des sabotages sur des ponts roulants puis sur des camions. Pour tous ces faits de guerre, il a reçu la Croix du combattant et le titre de Reconnaissance de la Nation. En attendant peut-être de recevoir le mérite National. De son côté Paulette Machin s'est vu décerner le Mérite fédérale de la Fédération nationale des anciens combattants prisonniers de guerre. Elle a eu la grande douleur de perdre son mari en 1945, en Allemagne. Elle aura 92 ans cette année et c'est son arrière-arrière petit-fils qui a porté le coussin. |